•  

    Le chaperon d’or la cueillait parfois

     

    Pour le bonheur de sa grand-mère

     

    Les chasseurs l’évitaient autrefois

     

    Leurs fusils ne la faisaient pas taire

     

     

     

    Les mamans lui donnaient la voix

     

    Pour calmer les pleurs des enfants

     

    Comme un trésor repris aux brigands

     

    Terminant par « il était une fois »

     

     

     

    Elle était honorée dans toutes les cours

     

    Que la reine-mère soit contre ou pour

     

    Elle rayonnait dans les plus beaux discours

     

    Quand elle dissertait ce n’était que d’amour

     

     

     

    Une pièce dédiée dans chaque château

     

    Une bonne presse jusque dans les tombeaux

     

    Les enfants l’admiraient derrière le rideau

     

    Les fées la félicitaient sur son berceau

     

     

     

    Les orphelins lui donnaient la main

     

    Les pèlerins lui disaient : « à demain »

     

    Les sarrasins la servaient dans du pain

     

    Et les vauriens chantaient ses refrains

     

     

     

    Les américains lui écrivaient en latin

     

    Les païens la couvraient d’or et de vin

     

    Les chiens lui composaient des quatrains

     

    Elle est partie un matin qui s’en souvient ?

     

     

     

    C’était un cœur, c’était l’été

     

    Un paradis fait de larmes et de pêchés

     

    A notre chevet, elle a cessé de se pencher

     

    La fleur d’amour a été empoisonnée

     

     

     

    Elle nous faisait sourire et vibrer

     

    C’était la poésie, on l’a enlevée

     

    Personne n’a voulu de cette enquête

     

    Même pas l’inspecteur gadget

     

     

     

    Le détective a recruté un assistant

     

    Un ermite qui l’aurait côtoyée avant

     

    Ils ont choisi le plus mauvais poète :

     

    J’ai lu ma mission dans une lettre... (à suivre)

     


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  •                                        Comme une maman de choix

     

    Comme un trésor de joie

     

    Un réconfort quand il fait froid

     

    Comme une princesse au bois

     

     

     

    Comme de l’or tu vois

     

    Quand j’ai tort parfois

     

    Mais tu ne le dis pas

     

    Pour protéger l’enfant en moi

     

     

     

    Si fragile en l’état

     

    Comme un copeau de bois

     

    Qu’un abandon brûle déjà

     

    Comme le poucet d’autrefois

     

     

     

    Je me perds sans mes cailloux

     

    Ou mes morceaux de pain au tofu

     

    Par bonheur tu es un vrai bijou

     

    Qui me fraie un chemin sans boue

     

     

     

    C’est toi la plus douce

     

    Qui vient à ma rescousse

     

    Quand je m’égare dans la forêt

     

    Où les loups hurlent sans arrêt

     

     

     

    C’est toi la plus vraie

     

    Je sais que tu le sais

     

    C’est plus qu’être français :

     

    Etre libre dans les faits

     

     

     

     

     

    Le vent ne te fait pas chavirer

     

    Au son d’une cloche ou d’un intérêt

     

    Ou au gré d’un dieu proclamé

     

    Qui est vraiment au sommet ?

     

     

    C’est toi la plus gentille

     

    Que je garderais dans une île

     

    Réservée aux âmes tranquilles

     

    Que penses-tu de Belle-Île ?

     

     

     

    Tu es la plus humaine

     

    Il te faudrait plus qu’un poème

     

    Tu es de loin la plus bohème

     

    Les oiseaux ressentent ta peine

     

     

     

    C’est toi la plus joyeuse

     

    Un rien te rend heureuse

     

    Surtout le rire de tes enfants

     

    Au pays du soleil levant

     

     

     

    Tu caches tes larmes évidemment

     

    Quand tu ressens l’éloignement

     

    Pour le bonheur de ton garçon

     

    Tu as adopté le mode de vie nippon

     

     

     

    La nature tu la contemples

     

    En oubliant qu’elle te ressemble :

     

    Sensible, sereine et belle

     

    Même quand les humains sont cruels

     

     

     

    Dans les temples ou dans les maisons

     

    Tu dévoiles tes jolis chaussons

     

    En parlant plus bas que de raison

     

    La politesse commence par le son

     

     

     

    Domo arigatou gozaimasu pour ce que tu es

     

    Mon cœur parle aujourd’hui en japonais

     

    Sumimassèn pour ce que je fais parfois

     

    Quand je ne suis plus vraiment moi

     

     

     

    Un dernier mot pour ta maman

     

    Qui devient ton enfant au fil du temps

     

    Quand elle a faibli qui l’a aidée vraiment ?

     

    Qui par amour en ferait autant ?

     

    Lorraine c’est toi la reine des mamans

                                                                                                                                    


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  •  

      

    Elle a découvert mes poèmes au printemps

     

    Des histoires qui murmurent en pleurant

     

    Que des grands ont toujours un cœur d’enfant

     

    Ils s’évadent en lisant des contes d’avant

     

     

     

    Sa fille qui a un cœur tendre et pur

     

    L’a invitée dans le monde de la lecture

     

    Afin d’oublier ses journées si dures

     

    Un travail épuisant à l’usure

     

     

     

    Elle endure au présent sans penser au futur

     

    Juste que ses enfants aient un avenir sûr

     

    Qu’ils s’épanouissent et admirent la culture

     

    On signale de l’or dans la littérature

     

     

     

    Elle sacrifie sa vie pour ses enfants

     

    Afin qu’ils continuent à rêver en grand

     

    Et qu’ils aient un métier un peu moins éprouvant

     

    En accomplissant ce qu’ils aiment vraiment

     

     

     

    Un peu comme moi quand j’écris

     

    A une femme de mon pays :

     

    Celui des mille et une vies

     

    Car savez-vous que je revis ?

     

    Dès qu’une belle âme me lit…

     

     

     

     

     

     

     

     

    Karim

     

     


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  •  

     

     

     

    J'aimerais vraiment aller à l'école

     

    Comme ces tendres enfants qui rigolent

     

    Peut-être qu'il me manque une auréole ?

     

    Je ne prie pas assez les bons idoles

     

     

     

    Je travaille pour aider mes parents

     

    Au lieu de rêver comme les enfants

     

    Ils manquent de nourriture et d'argent

     

    Mais leur cœur est toujours ouvert en grand

     

     

     

    Je sais qu'il y a bien pire que moi

     

    Les abandonnés sans toit près de moi

     

    Je n'ai rien à leur offrir sauf ma joie

     

    Derrière ils pleurent de faim et de froid

     

     

     

    Il y a des pays pour les écoliers

     

    Parfois je me dis que je suis mal né

     

    Donnez-moi un livre même usagé

     

    Je ne sais pas lire c'est un secret

     

     

     

    REFRAIN

     

    Ils viennent de très loin juste pour nous

     

    Ils se battent pour gagner quelques sous

     

    Afin que notre avenir soit plus doux

     

    Ils construisent des écoles pour tous

     

     


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  • Elle ramasse les chagrins
    Oubliant qu’elle en a un
    Qu’il soit pauvre ou orphelin
    Peu importe d’où il vient

    Elle-même ne sait rien
    De la mission de demain
    Elle entendra l’appel de quelqu’un
    Qui souffre d’être trop humain

    Son miroir capte bien plus loin
    Que la beauté qu’elle détient
    Des visages tristes de bambins
    Abandonnés sur un épineux chemin

    Arrivera-t-elle à temps ?
    Les sauvera-t-elle enfin ?
    Où va donc ce maudit train ?
    Où est leur papa ou leur maman ?

    Elle-même n’est qu’une enfant
    Chaque jour des humains elle apprend
    Sur terre il y a tellement de méchants
    Son miroir se déclenche tout le temps

    Même en volant, une seule fée c’est insuffisant
    Ils passent les jours en pleurant, ces êtres oubliés
    Elle a promis qu’elle continuerait pour tous les gens
    Qui endurent d’être nés différents de la majorité



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