•  

     

    Je ne pouvais rêver mieux 

    Même en priant tous les Dieux 

    Tes mots me rendent heureux 

    Tu aimes ce que j’ai de mieux 

     

    Tu sembles tant me correspondre 

    Cet ennui je le ressens si souvent 

    C’est pourquoi je m’isole volontairement 

    Mais avec toi je peux être moi tout le temps 

     

    Entre nous j’en ai les larmes aux yeux 

    C’est si rare que cela m’arrive 

    Comme si tu étais de la même rive 

    Comme si tu étais envoyée des Cieux 

     

    La réalité n’est pas si jolie 

    C’est pour cela que souvent j’écris 

    Afin de la transformer petit à petit 

    Déjà elle s’embellit quand tu me lis 

     

    Si toi tu n’es pas à la hauteur 

    Personne ne le sera d’ailleurs 

    Et je reprendrai ma vocation de solitaire 

    Mais je crois en toi comme en tes vers 

     

    Ce voyage je le vis avec toi 

    Sans bouger pourtant de chez moi 

    Je me retrouve dans ton joli récit 

    Tes qualités de cœurs je les ressens ici 

     

    Sache que je suis à tes côtés 

    Encore plus car tu es loin 

    Et tu liras ce dernier quatrain 

    Comme si j’étais à ton chevet… 

     

    Karim


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  • BEAU A L’INTERIEUR

    L'enfant qui pleure c'est moi
    L'orphelin de cœur aussi
    Mais j’ai trouvé la poésie
    Et puis aujourd’hui j’ai toi

    Ton soutien est mon cadeau
    Que je garde bien au chaud
    Comme une sœur ou une amie
    Tu me suis même sous la pluie

    Tu voudrais que je continue
    Car tu sais que c’est ma vie
    Et donc si je n’écris plus
    C’est que mon existence est finie

    Tu dis que je suis beau à l’intérieur
    Qui sait ce que je ressens dans le cœur ?
    Beaucoup de tristesse un peu de terreur
    Mais ta consolation vaut toutes les fleurs

    Aujourd’hui tu ris et moi je pleure
    Inversement si tu as de la douleur
    Dans ce cas pense à moi dans l’heure
    Comme un ami qui veille sur ton cœur


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  • UNE SIRENE AU CŒUR D’ENFANT

    Le capitaine a reçu un nouveau poème
    Plus précieux que tous les diadèmes
    Parce qu’il vient du coeur d’une sirène
    Qui se passionne pour ce qu’il aime

    Autour de lui des contes et des romans
    C’est un hypersensible au cœur d’enfant
    Il rêve de gentillesse et de bons sentiments
    Mais il ne les perçoit que très rarement

    La sirène a bien ressenti son univers
    Quand elle lui écrit alors tout s’éclaire
    Elle sublime la vie par des mots ordinaires
    Mais c’est sa sensibilité qu’il préfère

    Le paquebot s’est fait encore plus beau
    Sur les murs des poèmes ou des tableaux
    Toutes les chandelles s’allumeront bientôt :
    La fée rêvée revient dans le château

    Elle honore le modeste repas
    Que le poète a cuisiné comme il se doit :
    Avec uniquement des produits naturels
    Pour une nourriture aussi pure qu’elle

    Plus de goût et moins d’allergènes
    Pas de beurre, ni d’huile, ni de lait ni de gluten
    A la vapeur les saveurs se déchaînent
    Puis un gâteau à la farine de châtaigne

    Il consomme un peu comme ses ancêtres
    Ceux qui vivaient au lieu de paraître
    Ceux qui créaient pour ne pas disparaître
    Ceux pour qui chaque jour était une fête

    Après le dessert, un jeu d’enfant :
    Chacun écrit à l’autre en le regardant
    C’est juste pour la (re) garder encore un instant
    Avant qu’elle ne reparte pour longtemps

    Elle doit rejoindre la mer ou l’océan
    Plein de pervers et de brigands
    Afin de protéger les âmes d’enfants
    Qui ont tant de tristesse dedans

    Par ce billet le capitaine la remercie
    De s’inquiéter ainsi pour lui
    Quand il expose ses poèmes à Paris
    Quand il se réfugie dans son utopie

    En passant près d’un puits, il prie
    Afin que les gentils soient à l’abri
    Que les orphelins aient un beau futur
    Et que les lettres de la sirène perdurent…


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  •  

    LES CRIS D’UNE SIRENE

     

     

     

    C’est le chant d’une sirène

     

    Qui a perdu ses heures sereines

     

    Elle se confie à un vieux capitaine

     

    Qui a connu mille et une peines

     

     

     

    Pourquoi admire-t-elle la pluie ?

     

    Qui veille au pied de son lit ?

     

    Pourquoi se dirige-t-elle vers le puits ?

     

    Et qui sont ses méchants ennemis ?

     

     

     

    Elle frappe à son paquebot

     

    Lui qui n’entend que les jolis mots

     

    Il la reçoit avec un tendre sourire

     

    Mais elle doit déjà repartir

     

     

     

    Elle lui glisse un billet mouillé

     

    La mer est belle mais agitée

     

    Le ciel s’émerveille de sa beauté

     

    Dans ses poèmes il ressent sa pureté

     

     

     

    Quand la marée est plus haute

     

    Elle se réfugie chez son hôte

     

    Dans la cabine du marin

     

    Elle oublie ses chagrins

     

     

     

    Depuis un mois elle ne vient plus

     

    Est-elle guérie de ses déconvenues ?

     

    Franchira-t-elle de nouveau le seuil ?

     

    Quand les arbres n’auront plus de feuilles

     

     

     

    En attendant le capitaine se recueille

     

    De ses visites secrètes, il fait le deuil

     

    Un jour il pêche un poisson

     

    Qui a une lettre à son intention :

     

     

     

    « C’est la sirène qui m’envoie

     

    S’il te plaît relâche-moi

     

    Je reviendrai à chaque fois

     

    Qu’il y aura un poème pour toi »

     

     

     

    Pleurant de joie le poète lui répond :

     

    « Chère sirène vos écrits sont remplis d’émotions

     

    Je les relis avec la plus grande attention

     

    Comme un cadeau ou une confession

     

     

     

    Le trésor d’un capitaine

     

    N’est pas dans son coffre-fort

     

    Ce n’est ni son bateau ni son or

     

    Ce sont vos tendres poèmes

     

     

     

    Vous serez toujours la bienvenue à bord

     

    Comme un arc-en-ciel après l’aurore

     

    Comme du miel mais plus sucré encore

     

    Comme un joli tableau dans mon décor

     

    Comme le cri d’un silence en or »

     

     

     

    Karim

     


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  •  

    LA REINE DES SIRENES

     

     

     

    Il était une fois une douce sirène

     

    Autrefois elle avait été reine

     

    Son cœur a été blessé par un roi

     

    Un jour elle a fui les lois et les bois

     

     

     

    Elle a de beaux enfants

     

    Qu’elle couve comme avant

     

    Elle leur raconte en pleurant

     

    Que la mer déjà l’attend

     

     

     

    On entend parfois son triste chant

     

    Comme si l’amour était absent

     

    Comme si tout passait avec le temps

     

    Même les larmes d’une maman

     

     

     

    Elle lit des poèmes d’antan

     

    Composés par un tendre prétendant

     

    Sans savoir qui il était vraiment

     

    Sans rien connaître de ses sentiments

     

     

     

    Elle envoie des perles et des baisers

     

    Pour récompenser les meilleurs artistes

     

    Comme une fée elle efface leurs cicatrices

     

    Pour que les plaies puissent se refermer

     

     

     

    Elle fredonne et elle prie

     

    Quand viennent la tempête et la pluie

     

    Elle nage et elle sourit

     

    Puis met tous les êtres à l’abri

     

     

     

    Mais qui la remercie ?

     

    Elle part avant la nuit

     

    Elle revient sans un bruit

     

    Elle veille sans aucun répit

     

     

     

    Elle disparaît chaque fois

     

    Pour que personne ne la voit

     

    Elle sauve des vies puis s’en va

     

    D’autres se vantent et ne font pas

     

     

     

    De sa pirogue un poète l’a aperçue

     

    Elle l’avait empêcher de couler

     

    Il l’a recherchée pendant des années

     

    Implorant les dieux et les fées

     

    En vain il ne l’a jamais revue

     

     

     

    Alors ce poème jeté à la mer

     

    Lors de sa dernière croisière :

     

    «  Belle sirène au cœur meurtri

     

    Je te remercie de m’avoir sauver la vie

     

     

     

    Mais pourquoi es-tu si vite partie ?

     

    Je voulais juste devenir ton ami

     

    Parce que moi aussi j’ai l’âme endolorie

     

    Moi aussi je pleure plus que je ne ris »

     

     

     

    Reviendras-tu pour un poème ?

     

    Recommenceras-tu à dire «  je t’aime » ?

     

    En t’écrivant j’oublie la reine

     

    En t’oubliant j’écris ma peine »

     


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