-
-
Venez écrire avec moi,
Dans un esprit de joie.
J'ai débarqué pour ça,
Alors ne me boudez pas.
Apportez vos images d'autrefois,
Quand l'amour était encore roi,
Que l'on riait pour n'importe quoi.
On peut rêver tout en restant là.
Un poète seul, c'est rien,
Comme une mère sans les siens,
Comme des rimes sans aucun lien.
A plusieurs c'est drôle d'être écrivain.
Venez, je vous en prie,
Grands et petits,
Ecrire ou simplement lire,
Ce que d'autres ont su dire.
Je vous semble peut-être étrange,
C'est le thème de la fête, ça m'arrange.
Je conclurai de manière automatique
Que la poésie, c'est fantastique !
Karim
3 commentaires -
Vous êtes jeunes, vous êtes beaux.
J'ai écrit cela avant de vous voir,
Mais je n'ai pas changé de regard.
Je ne vois que le mieux, ce qu'il faut.
Il y a la réalité d'un côté, et ce qu'on en fait,
Le poids du passé et le futur qui est imparfait.
L'imaginaire est dans les livres,
Mais vous pouvez les faire vivre.
Vous me direz qu'on ne change pas la vie avec les mots,
Mais les rêves sont nécessaires, il vaut mieux en avoir trop.
Vous avez de la chance, vous êtes bien encadrés.
Vous n'êtes pas en avance, mais vous êtes bien placés.
Je ne sais pas ce que vous attendez de moi.
Je suppose que vous êtes curieux de savoir pourquoi,
J'écris autant, si auteur c'est bien, si ça rapporte de l'argent.
Rien pour l'instant mais ce qui est riche n'a pas de montant.
C'est l'émotion, ce sont les sentiments,
C'est la même chose qu'on soit petit ou grand.
Croyez en votre avenir et en l'éducation c'est important,
J'ai toujours aimé l'école et encore plus maintenant…
Karim
3 commentaires -
Dans une boulangerie il attend son tour
Les croissants viennent de sortir du four
L’odeur gagne toute la pièce autour
Comment mieux commencer le jour ?
Les enfants commandent en souriant
Des bonbons en forme de cœur de maman
Ils comprendront une fois plus grands
Qu’elles ne sont pas toutes à peindre en blanc
Certaines mères n’ont pas la place pour un enfant
S’aimer elles même leur demande tant de temps
En société c’est conseillé de faire semblant
Leur image vaut plus que ce que le petit ressent
On entend partout « nous n’avons qu’une maman »
Est ce une raison pour être maltraité autant ?
La multiplication des faits divers n’est pas suffisante
Ce sont des folles, une mère n’est jamais méchante
A la rigueur des pères violents
L’alcool ou la drogue aidant
Mon dieu que c’est rassurant
D’ignorer la souffrance des enfants
En mêmes temps, ils ne rapportent rien
Le portefeuille, qui le remplit enfin ?
Devant une princesse, un enfant rougissant
Si poli mais que ressent il dedans ?
Si gentil alors pourquoi le frapper autant ?
Sa seule bêtise est d’être innocent
Pendant quelques minutes il est heureux
En sécurité parmi les princes et les gueux
Au milieu des étrangers, des brigands
Il est mieux protégé que dans l’appartement
Les voyous ne lui font pas aussi peurs
La plupart ont un code d’honneur :
Ils ne s’attaquent pas aux plus petits
Ils ne vous agressent pas au pied du lit
La princesse lui offre un croissant
Lui qui n’a même pas l’amour d’une maman
A son âge il pense que c’est normal
D’être tabassé pour une erreur banale
Il défend sa mère c’est sa survie
Comme s’il était complice malgré lui
Plus grand il se laissera faire aussi
A chaque coup il dira simplement merci
Bientôt il sera la proie des pervers
Qui reconnaissent les fragilités d’hier
Ceux qui ont appris tôt à se taire
Pour satisfaire la toute puissance d’un mère
Un jour il apprendra à dire non
Offrir sa gentillesse avec partition
A ceux qui méritent son attention
Sans juste profiter de sa situation
Peut être même qu’il sera aimé sans condition
Mais avant il faut l’éduquer à coups de bâtons
La princesse lui paie un pain au chocolat
Pour le réchauffer de l’affection qu’il n’a pas
Mais il pleure qu’est ce qu’il a ?
La vraie gentillesse le surprend parfois
Comme s’il ne la méritait pas
Il rentre avec le pain dans sa demeure
Peut être qu’elle sera de bonne humeur ?
A quoi ça sert d’avoir peur ?
Si c’est pas lui, ça sera sa sœur
Les deux en même temps souvent
Chacun bien sûr réagit différemment
Le plus docile subit les coups et attend
La rebelle crie, le châtiment sera plus grand
Comment se défendre contre un ogre méchant ?
Il a appris très vite à se sentir impuissant
Alors que deviendra t il une fois plus grand ?
Le plus doué des lâches ou le plus cruel tyran ?
Se transformera t il en justicier masqué ?
Ou en salopard prêt à détruire et tuer ?
Un mauvais poète peut être ?
Qui s’exprimera par des lettres ?
Et surtout à qui dira t il tout cela ?
Est ce quelqu’un le croira ?
Choisira t il le bien ou le mal ?
Vacillera t il en fonction de son moral ?
Celui qui a de la chance
Trouvera une passion comme évidence
Malgré les oppositions et les défiances
Il la suivra en silence
Peut être trouvera t il l’amour ?
Lui le vaurien le troubadour
Quelque part une princesse
Sensible à sa vraie gentillesse
Une héroïne avec de vraies valeurs
Comme il les porte à l’intérieur
Une femme fidèle au grand cœur
Qui lui pardonnerait ses erreurs
Sa fragilité qu’il peine à cacher
Dans ses poèmes, un héros manqué
Ses aventures, il les a inventées
Son futur s’écrit sur un cahier
Une princesse voit au delà de tout ça
Elle l’aimerait pour ce qu’il n’est ou pas
Pour les histoires qu’il raconte
Comme si la vie était un conte
Karim
2 commentaires -
Une sensibilité littéraire
Elle cite avec grâce Flaubert
Elle écrivait avec aisance hier
Les méchants lui ont dit de se taireUne intolérance à la violence
Elle repense à son enfance
Elle rêve secrètement d’une romance
Un prince qui ressentirait ses souffrancesElle reprendrait bien sa plume
Avant que la bougie ne se consume
Mais elle attend en pleurant un signe
Une lumière ou juste la vision d’un cygneElle offre son temps et son cœur tout mou
On la remercie en lui rendant des coups
Elle aimerait de la douceur un peu partout
Qu’on lui envoie même par erreur des mots douxEt si un poème pouvait changer tout
Même s’il s’adresse à un autre que nous
Même s’il ne nous ressemble pas du tout
Juste pour faire rêver l’enfant en nousElle s’évade comme une fleur en hiver
En imaginant que pour celle sont ces vers
La tendresse dedans pourrait lui plaire
La sagesse est d’accomplir son destin sur terreElle est née pour briller comme une étoile
Les jaloux lui ont cousu un triste voile
Ils ont brisé son miroir et tous ses espoirs
Pour que sa beauté demeure au placardDans les églises et les couvents
Après le sermon, le serment :
« Soyez vous–même à présent
Comme les fleurs dans les champs »Si tu m'entends dans tes tourments
Envole–toi comme avant
N’écoute plus les mauvais gens
Ton rêve d’enfant d’attendKarim
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires