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    Il y aura une suite à ce poème

     

    Si ma nature reste la même

     

    Et si tu crois qu’il n’y en a pas

     

    Ouvre un recueil et elle t’apparaîtra

     

     

     

    Peut-être que l’humanité est partie ?

     

    Souvent la gentillesse est punie !

     

    Sans doute que trop de cœur nuit

     

    Et que l’indifférence met à l’abri

     

     

     

    Mais tu es comme cela alors tant pis

     

    Sensible même à ce qui n’a pas de vie

     

    Pour toi une larme n’a pas de prix

     

    Tu avais pris un train pour Paris et puis ?

     

     

     

    Pour certains consommer leur suffit

     

    Sur un compte leur réussite se lit

     

    Qui nous raconte les rêves d’ici ?

     

    Qui se rend compte qu’on est partis ?

     

     

     

    Pour avoir plus, les gens se plient

     

    Les plus puissants ils supplient

     

    Moi je veux être ce que je dis

     

    Quitte à accroître mon discrédit

     

     

     

    J’aimerais que ce poème soit joli

     

    Que la lectrice en soit ravie

     

    Comme un cadeau non choisi

     

    Comme un tableau bientôt fini

     

     

     

    Quand un inconnu vous écrit

     

    Lorsqu’une âme s’ouvre à lui

     

    Tout autour devient plus joli

     

    Comme deux enfants qui oublient

     

     

     

    Qu’ils sont devenus grands aujourd’hui

     

    Parce qu’un cœur innocent est infini

     


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