• On m’a envoyé à l’hôpital,

    Pour un dysfonctionnement mental,

    On m’a dit des choses banales,

    Pour me remonter le moral,

     

    J’ai postulé au meilleur hospice,

    Montré mes écrits pour qu’on me choisisse,

    Afin de rejoindre mon complice,

    Et d’autres tarés de service,

     

    C’est aujourd’hui qu’ils définissent

    Si ma sortie est toujours propice,

    Ils ont confirmé que je n’étais pas fou,

    Un amour pour un art dépassé, voilà tout.

     

    On m’a accompagné lors de la visite,

    Entre anorexiques et dépressifs,

    Je cherchais une place impossible,

    Ma maladie a moi, : vouloir la réussite.

     

    Je souhaitais que cette fille me suive après,

    Elle savait qu’elle me ressemblait,

    Mais elle n’avait pas assez grossi,

    Elle restera à l’abri de la vraie vie.

     

    Je fréquente les associations,

    Pour entériner ma guérison,

    J’ai de la peine quand je vois,

    Des gens qui souffrent alors que moi ça va.

     

    Ils ont compris que je n’étais pas malade,

    Mais ils ont fait comme si de rien n’était,

    Car souffrants ou pas on se comprenait,

    La quête d’humanité dans cette société de façade,

     

    Et dire que je me suis fait interné,

    Juste pour me faire de la publicité,

    Mais j’ai beaucoup appris avec eux,

    Parfois juste en regardant leurs yeux,

    Plus qu’en écrivant un mot ou deux…

     Karim


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